J'aime
un pays et tous les autres.
Dans ce pays, ils et elles étaient.
Il était parfois aussi la chanson française
contemporaine.
Et même le Petit Poucet semant ses chansons pour
ne pas s‘égarer dans le paysage sonore
généralisé.
Il était une fois
modeste trio vocal et instrumental hors du commerce
commun.
Triptyque de troubadours déguisés en rois
mages iconoclastes, les trois garçons portent
en bandoulière les dernières nouvelles
de la poésie sonore. Lascars du dictionnaire,
bouffons des notes, LES GENS DE LA HUME
s'entendent à merveille aux jeux de force et
de vitesse, aux caresses sonores comme aux marées
des mots, des langues et des bouches, au déferlement
du lexique.
Guitares, accordéon, violon, flûte, percussions
pour trois voix chantant de concert sans aucune hiérarchie
vocale.
Un concept simple après tout.
LES GENS DE LA HUME
Dans cette triplette musicale en forme de jeu
de rôles, les places tournent, changent, s'inversent
entre Joël, Jean-Jacques et Chakib, trois poly-dé-traumatisés
de la chanson française contemporaine. A moins
qu'il ne s'agisse tout simplement d'une tentative de
chaises musicales sans les chaises, tentative que notre
poisson rouge observerait depuis son bocal en front
de scène.
Metteur en scène muet et surnuméraire,
le poisson rouge DES GENS DE LA HUME
témoigne à chaque spectacle que les êtres,
qu'ils soient aériens, terrestres ou aquatiques,
sont faits pour se rencontrer et s'aimer.
Magie du spectacle poétique, de la mise en désir
de sa propre vie au diapasons de ses rencontres.
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