la
rue blanche,
nous on sait pourquoi elle s'appelle comme çà
et même que c'est la seule association dont
les statuts commencent par un mot de Prévert
- moi, la poésie,
je ne sais pas ce que c'est… [et
vous, sans rire ?] la
rue blanche diffuse trois groupes de chanson
française -
les gens de la hume, chansondocilédouces,
la beauté des fleurs...- et des
ateliers d'écriture - poste
restante - en attendant qui et quoi. la
rue blanche fait aussi l'éditeur,
avec l'aide de ses joyeux souscripteurs, de petits
livres surprenants, attachants, variés,
ouverts aux autres arts et sans autre ligne éditoriale
que les limites de notre imagination… un
curieux désir de participer à la
création de quelques uns de ces livres
que les éditeurs du marché ne veulent
plus fabriquer lorsqu'ils se soumettent, avec
tristesse ou entrain, à leurs méchants
petits dieux - marketing,
logistique, autocélébration, parisianisme
du fessier, idéologie de l'instant, médiocrité,
censure, concentration, domination, goût
de chiottes publicisé. il n'est
pas normal que dans un pays aussi alphabétisé
que le nôtre, l'acte d'éditer soit
aujourd'hui un acte marchand aussi compliqué
et aussi monopolistique. nous voulons des livres-objets,
des livres rares mais bon marché, des livres
ouverts aux petites sensibilités du monde,
aux interstices…
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février
2005, 77 joli-e-s souscripteurs-trices nous accompagnent,
nous permettant d’aller trouver notre imprimeur
mains propres et tête haute [!], indépendants,
créatifs, associatifs et fiers de l’être,
dans un champ éditorial dévoré
par l’argent et le clientélisme parisien.
Depuis, d’autres souscripteurs-trices nous
ont rejoints sur le principe de notre souscription
permanente, permettant de créer les conditions
d’une auto-production régulière
et de qualité. Alors venez blanchir votre
argent sale à la
rue blanche, 15 euros ou plus pour nos
prochains titres [panachés à la
demande avec notre fond] par chèque à
l’ordre de l’association la
rue blanche, avec un petit mot sympa avec
vos coordonnées...
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